BOTMEUR 

MENU

 CURIOSITES

 PATRIMOINE RELIGIEUX

 

BOTMEUR est situé au penchant d'une vaste cuvette formée par la chaîne principale des Monts d'Arrée et ses contre-forts sud et sud-est, sur les bords du yun-elez. Le yun est un immense marias tourbeux qui s'étend sur des centaines d'hectares, jusqu'aù pied du Mont Saint-Michel de Brasparts ; depuis, quelques uns de ces hectares sont ensevelis sous le lac. Rien ne saurait rendre la poignante désolation de ce marais légendaire dans les vieilles traditions bretonnes relatives à l'au-delà. C'est là, dans une lagune sinistre appelée ar youdis, que l'on précipitait les "conjurés", ces morts falfaisants métamorphosés en chiens noirs vers les exorcismes d'un prêtre assez courageux pour les affronter.

De BOTMEUR on peut facilement gagner les plus hauts sommets des monts d'Arrée groupés à proximité l'un de l'autre. A droite se trouvent le roc'h trédudon (302 m) et le roc'h trévézel (344 m) déchiquetés par les vents et les pluies. A gauche, le tuchen kador (384 m), appelé autrefois Toussaines sur les cartes d'état major.

Fanch ABGRALL

Le Poète et Barde de BOTMEUR (Né à Botmeur en 1906 mort en 1930), Fanch ABGRALL contracte la tuberculose au collège de Morlaix. Il fait une brève carrière de journaliste dans "le petit breton", "la dépêche de Brest" et "ouest éclair" avant de devenir un écrivain prometteur. Sa maladie, contre laquelle il luttait depuis 10 ans, l'emporte le 11 mars 1930 à l'âge de vingt-trois ans.

Trois ans après sa mort, un recueil reprenant quelques-uns de ses poèmes est publié sous le titre de Luc'hed Ha Moged (Éclairs et fumée), suivi de "Et moi aussi, j'ai eu vingt ans" qui n'est pas seulement son autobiographie mais également un témoignage sur la vie quotidienne au début du XXé siècle au coeur du Yeun Elez. Grâce à ce livre, Fanch ABGRALL est le poète qui su le mieux traduire la dureté et les secrets des communes des monts d'arrée et notamment celle de BOTMEUR. Il a aussi écrit plusieurs poèmes.

 

LA RECOLTE DE LA TOURBE :

L'extraction de la tourbe dans notre canton se faisait principalement à Botmeur à proximité du lac Saint Michel. La tourbe, qui n'est autre qu'une formation végétale naturelle constituée de plantes hydrophiles (spécifiques au milieu aquatique) où dominent des mousses dont la croissance entraîne une accumulation importante de matière organique, peut contenir jusqu'à 50% de carbone. Elle était utilisée et exploitée essentiellement comme combustible par les populations locales.

Pour l'extraction, on utilisait le louchet, sorte de pelle tranchante sur trois côtés. On extrayait les mottes en creusant des fosses rectangulaires (en longueur) de 80 cm à 1,50 m de large. Ces fosses étaient reprises et poursuivies l'année suivante.

La preuve la plus ancienne de cette activité est la mention dans un inventaire après décès d'une pelle de fer à tirer les mottes (le louchet) qui a été adjugée six sols à Hervé Le Pichon, le 29 décembre 1709, lors de la vente des biens de Valentin Pichon, décédé en 1707 au village de Rochangaizec (Roc'h ar Hézec), territoire de Botmeur, paroisse de Berrien, en plein coeur du Yeun Elez.

 

 

Actuellement le site est en préparation, les nombreuses informations qui alimentent les rubriques des communes demandent une recherche importante ce qui explique que certaines pages n'ont été que partiellement ou pas du tout renseignées. Si de votre côté vous pouvez m'aider, n'hésitez surtout pas à me contacter " jacques.thepaut@wanadoo.fr ".

 

HUELGOAT      LA FEUILLEE       BERRIEN 
 
          LOCMARIA-BERRIEN    PLOUYE        SCRIGNAC        BOLAZEC
 
          MARIAGES DANS LE CANTON    US, COUTUMES DANS LE CANTON   
      
       METIERS D'AUTREFOIS          MES LIENS
 

jacques.thepaut@wanadoo.fr