HUELGOAT HUELGOAT MENU
HISTORIQUE PATRIMOINE ARTISANAT etCOMMERCES CURIOSITES LES ECOLES Les élèves EVENEMENTS MARQUANTS LES SPORTS - et les sportifs ARTISTES ET POETES Photos d'hiers et d'aujourd'hui
Ci-dessus, à gauche, une vue de HUELGOAT prise en août 1955 lors de la fête foraine ; celle de droite a été prise vers la fin des années 1980.
La place Aristide BRIAND:
Le premier arbre sur la place a été planté par Monsieur Joseph GUILLOU, maire de l'époque, en novembre 1988 ; il s'agissait d'un Wieari Piramydalis
La rue des cieux :
Appelée ainsi du
fait de la chapelle N.D. des Cieux qui tout en haut de la rue,
elle était une des rues de HUELGOAT les plus commerçantes.
Au bas de celle-ci se trouvait l'hôtel de Bretagne qui a
maintenant laissé place à une pharmacie.
La rue LAËNNEC :
C'est René Théophile Hyacinthe LAËNNEC, célèbre médecin né à QUIMPER en 1781 qui donna son nom à cette rue. Il commença ses études à l'âge de 14 ans à Nantes puis, par la suite, à Paris. Il sortira "lauréat de la Faculté" en 1804 ; l'année suivante, il enseigne à l'Hôpital Necker.
Il fût souvent
la critique de certains de ses confrères qui le surnommaient
"le petit homme au cornet" ; ce fameux cornet qui n'était
autre que l'ancêtre du stéthoscope moderne. Il invente
donc le stéthoscope en 1816 puis écrivit en 1819
le fameux "traité d'auscultation Médiate".
Cette auscultation est une méthode d'exploration clinique
du patient pour relever, par le biais de l'écoute, des
défauts dans le fonctionnement des organes vitaux, comme
le coeur et les poumons.
Il fera par la suite des recherches, notamment sur la tuberculose, ce qui le fait élire à l'Académie des Sciences avec une nomination à la chaire de clinique interne de l'Hôpital de la Charité à Paris.
Malheureusement
cette vie exemplaire sera fauchée à 45 ans.
Malade, il quitte Paris pour la Bretagne et meurt dans la maison
familiale, le manoir de Kerlouanec près de Douarnenez,
le 13 août 1826, probablement d'une tuberculose dont il
avait enseigné le diagnostic, contractée au cours
de ses dangereuses investigations.
Dans son testament on peut lire ce qu'il léguait à un ami: " Je lui donne ma montre, mes breloques, ma bague. Je lui donne aussi mon stéthoscope, la meilleure partie de ma succession."
La rue du Général de Gaulle :
Cette rue a elle aussi
changé plusieurs fois de nom ; avant de s'appeler rue
de Brest ou route de Brest, elle avait comme
nom rue neuve.
Désormais baptisée rue du Général de Gaulle.
.JPG)
La rue du docteur JACQ :
Autrefois appelée
rue de la gare, la rue porte aujourd'hui le nom du docteur Fernand
JACQ, médecin que l'on appelait "le médecin
des pauvres". Il avait installé son cabinet dans cette
rue ; il participa activement à la restructuration du Parti
Communiste en septembre 1939 dans le Finistère. Par ailleurs,
il contribua vivement à la lutte contre le fascisme naissant
avec des hommes comme DE LA ROQUE et HENRIOT. Il est mort à
l'âge de 32 ans ; cet ancien conseiller général
fut fusillé à la Blissière le 15 décembre
1941. Dans sa dernière lettre, alors qu'il se savait condamné,
il déclara : "La mort naturelle libère l'humanité
de ses fragments usés ; la mort violente donne, par réaction,
une énergie nouvelle à cette humanité. Toute
ma vie, j'ai lutté contre la guerre et pour une vie meilleure,
pour le progrès. Les morts sont de grands convertisseurs.
Ma mort sera utile..."
La rue Victor
SEGALEN :
Ecrivain et poète français, Victor SEGALEN est né à Brest, rue Massillon, le 14 janvier 1878. Après avoir exploré le Finistère à bicyclette, il fait le tour du monde comme médecin de la marine. Il parcourt la Chine lors de 3 expéditions archéologiques (1909, 1914 et 1917) et y découvrit les monuments funéraires des Han et le mysticisme oriental, qui inspira ses poèmes (stèles, 1912) et ses romans (les Immémoriaux, 1907). Il meurt dans la forêt de Huelgoat le 21 mai 1919 à l'âge de 41 ans tenant son Shakespeare à la main ; une stèle commémorant l'endroit de sa mort se trouve sur le belvédère du gouffre (sommet du promontoire surplombant le gouffre).
Il est enterré au cimetière de HUELGOAT.
La rue des cendres :
Cette rue a été
ainsi baptisée car
il s'y trouvait un dépôt de cendre ; il faut savoir
qu'au début du siècle dernier, avant de connaître
la lessive, les lavandières utilisaient de la cendre pour
laver leur linge.
Autrefois, la mairie se trouvait dans cette rue (batisse avec mansardes sur la photo) ; elle a été rasée pour ouvrir la venelle qui mène à la mairie actuelle.
La place
Alphonse PENVEN :
maire de HUELGOAT de 1945 à 1983 (presque 40 ans !!!) et ancien député du Finistère, Alphonse PENVEN habitait le village de Coat mocun.
La route de Berrien :
La rue du lac :
.JPG)
.JPG)
Cette rue qui longe le lac a changé de nom à plusieurs reprises ; d'abord nommée boulevard du lac elle s'est ensuite appelée rue de la rive pour enfin devenir rue du lac.
La rue Salvatore ALLIENDE :
La rue Anatole LE BRAZ :
Conteur
breton né à Saint Servais (22) - Décédé
à Menton en 1926. C'est par le centre Bretagne qu'Anatole
LE BRAZ engage, en août 1892, sa première mission
officielle destinée à recueillir les traditions
populaires liées aux saints bretons. Dans "la légende
de la mort" en 1893, il décrira longuement les croyances
et les légendes relatives au marais du Yeun Elez. "Dans
le Yeun" est également le titre de l'une des nouvelles
insérées en 1897 dans Pâques d'Islande.
La rue Jean JAURES :
Homme politique français né à Castres en 1859, assassiné à Paris en 1914. Jaurès fut l’un des chefs du parti socialiste français, directeur de l’humanité et fondateur du parti socialiste unifié.
Il joua un rôle
important lors de polémiques de l’affaire Dreyfus.
Il est assassiné à la veille de la Première
Guerre Mondiale en juillet 1914.
La rue du 5 août 1944 :
Cette rue a été ainsi baptisée en souvenir de la libération de HUELGOAT par les troupes américaines lors de la guerre 39-45
Ces quesques photos retracent cet évènement ....
La rue Louis ARAGON :
Louis Aragon est, avec
André Breton et Philippe Soupault, des fondateurs du surréalisme.
Ils créent en 1919 la revue littérature. Il écrit
ses premiers textes "automatiques" qui seront réunis
dans Feu de joie et Mouvement perpétuel. Il s'opposera
bientôt à Breton. En 1928, il se lie avec Elsa Triolet.
il adhère ensuite au communisme (au parti en 1936), et
ses romans se construiront autour d'idées militantes, mêlant
personnages historiques et imaginaires. Pendant la guerre, il
est mobilisé et participe à la campagne du Nord
et sera, avec Eluard, un des poètes de la Résistance,
célébrant sur le mode du lyrisme traditionnel l'amour
absolu comme l'action politique. Après la guerre, il va
à Nice et fonde avec Jean Paulhan le comité national
des écrivains. Sa vie sera alors combats politiques (membre
du comitté central du parti commniste en 1954) et publications
d'oeuvres. Il revient ensuite à la poésie lyrique,
célébrant son inspiratrice de toujours : Elsa (1959)
et la culture arabe médiévale, le fou d'Elsa 1963.
Après la mort d'Elsa en 1970, Il publie Henri Matisse,
roman qui témoigne de son inspiration pour la peinture
de son siècle.
La rue Corentin LE FLOC'H :
Ancien maire de HUELGOAT
La rue Jean MOULIN :
La rue de la roche tremblante :
Cette rue porte son nom car elle mène au site de la roche tremblante.
La rue Joliot CURIE :
La rue Paul GAUGUIN :
La rue des bonnets rouges :
Impasse Georges BRASSENS :
Georges BRASSENS, le chanteur que tout le monde connaît, a fait un petit séjour à HUELGOAT en 1965. Serait-ce la seule raison d'avoir donner son nom à cette impasse? Le patrimoine qu'il nous a laissé en est surement une bonne.
La rue ROBESPIERRE :
La route
de Carhaix : 
L'impasse du 19 mars 1962 :
Retour
menu commune
jacques.thepaut@wanadoo.fr